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Meurtres pour rédemption, Karine Giébel

Le tribunal des âmes de Donato Carrisi terminé, j’ai plongé dans Meurtres pour rédemption de Karine Giébel.

Voici la quatrième de couverture :

Marianne, vingt ans. Les barreaux comme seul horizon. Perpétuité pour cette meurtrière. Indomptable, incontrôlable, Marianne se dresse contre la haine, la brutalité et les humiliations quotidiennes. Aucun espoir de fuir cet enfer, ou seulement en rêve, grâce à la drogue, aux livres, au roulis des trains qui emporte l’esprit au-delà des grilles. Grâce à l’amitié et à la passion qui portent la lumière au cœur des ténèbres. Pourtant,un jour, une porte s’ouvre. Une chance de liberté. Mais le prix à payer est terrifiant pour Marianne qui n’aspire qu’à la rédemption.

Ce livre, j’ai tout de suite plongé dedans. On ne fait pas que lire ce livre, on le vit, j’ai vécu ce livre, je suis allée dans cette prison, dans ses cachots, j’ai vécu ce qu’a vécu Marianne. L’auteur nous plonge dans son univers, le milieu carcéral devient une réalité. Pas de loi dans cet endroit, à part celle du plus fort, la brutalité est présente tout le long, parfois choquante. Les prisonniers, ces femmes, sont traités comme des bêtes, rien de plus et ça fait mal car ces personnages sont attachants, Karine Giébel arrivent à rendre attachantes des personnes qui n’ont rien eu d’humain dans leurs actes d’horreurs.

Marianne est incontrôlable, dangereuse, une machine à tuer comme il peut en exister dans la vie de tous les jours. Malgré ce qu’elle a fait, on aime Marianne qui n’est pas si insensible que ça, elle est perdue, et ne cherche qu’à se faire pardonner. C’est un personnage tiraillé, écorché mais forte, elle m’a fait pensé à Lisbeth, mon personnage chouchou de Millénium de Stieg Larsson. Marianne est tantôt une victime, tantôt un monstre.

L’écriture de Giébel est fluide, les pages défilent sans qu’on ne s’en rende compte. Je n’ai pas vu passer les 988 pages, ce livre m’a retourné, il est noir, très noir mais merveilleusement bien écrit. Il fait prendre conscience de la chance d’être libre, de savourer ce qu’on a. Je ne peux que vous le conseiller, je pense que ça restera un de mes polars préférés, je reprends la citations de Gérard Collard qui apparaît sur la couverture de ce roman :

Un choc comme je n’en ai jamais eu !

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