Si vous me suivez sur mes réseaux sociaux, vous avez dû voir que ma chienne Milka a eu des soucis de santé dernièrement. Elle a été opéré d’une hernie discale et est paralysée. Faire le deuil du chien en bonne santé n’est pas évident. La maladie nous tombe dessus sans prévenir. J’ai beaucoup hésité à écrire cet article mais Milka fait partie de ma vie, et mon blog en fait parti aussi. La vie n’est pas un long fleuve tranquille. Avec les réseaux sociaux, on ne montre que le bon côté de notre vie. Or, la vie, ça n’est pas que les vacances, la piscine, les sorties… La vie c’est aussi les coups de mou, les mauvaises journées et la maladie. J’ai décidé d’écrire cet article pour vous parler un peu plus de ma Milka.
La douche froide
Milka est une bouledogue français qui a fêté ses 3 ans le 12 juillet. Le jeudi 6 juin, je suis rentrée du travail et j’ai dû l’emmener en urgence chez le vétérinaire. Elle avait son train arrière complétement paralysé. Je crois que je la reverrai encore longtemps dans le cabinet du vétérinaire… On l’a posé par terre et elle se traînait avec ses pattes avant. Lorsque la vétérinaire l’a ausculté, qu’elle a testé la sensibilité des pattes avec des ciseaux et que la chienne ne disait rien, j’ai craqué. C’était tellement horrible, tout s’effondre, qu’est ce qui va se passer, qu’est ce qui lui arrive, quelles sont nos options. Ce soir là, Milka est restée hospitalisée.
Le diagnostic : la hernie discale
Le lendemain à la suite d’un scanner la vétérinaire m’appelle. C’est une hernie discale, maladie type du bouledogue, mais les disques ont touché la moelle épinière. Nos options ? Soit la laisser partir, soit tenter la chirurgie avec 50 % de réussite. Hors de question de ne pas essayer, nous tentons la chirurgie.
Après l’opération
L’opération s’est bien passée, Milka restera quasiment une semaine hospitalisée. Nous sommes heureux de la récupérer. Les soins seront longs et il faudra être patient. Il faut la laisser se reposer et qu’elle reste en cage. Étant incontinente, nous devons l’aider à vider sa vessie. Nous devons également mettre des alèses dans sa cage en cas d’accident.
C’est assez dur à gérer, entre Clément qui n’est plus là la semaine, mon boulot… Heureusement mes parents et mes beaux-parents sont là pour me soulager.
Après une semaine d’opération, Milka réagit quand on lui pince les pattes, nous avons espoir qu’elle puisse remarcher.
Le rendez-vous de suivi post-opératoire
Mes parents l’emmènent chez la vétérinaire 15 jours après son opération pour un suivi et pour voir si elle a retrouvé sa sensibilité. Je ne peux pas m’y rendre car mes horaires de travail ne me le permettent pas.
Entre midi et deux mes parents m’appellent. Malheureusement les nouvelles ne sont pas bonnes : Milka ne remarchera pas… Je suis dévastée. Notre poupette ne pourra plus jouer comme avant, ne pourra plus marcher comme avant. J’ai du mal à accepter. Mais Milka dans tout ça ? Et bien, elle pète le feu, elle est heureuse et se fout complètement de son handicap.
Le problème vient bien de nous, c’est à nous d’accepter son handicap.
La suite…
Grâce à Instagram, j’ai pu échanger avec Coralie, la maman de Swan, un bouledogue touché par la même chose que Milka. Elle a été de précieux conseils et a su comprendre notre situation pour l’avoir vécu elle-même.
Depuis que j’ai commencé la rédaction de cet article, une nouvelle organisation a vu le jour. Nous avons réinstallé des rituels avec Milka, notamment pour les besoins. Elle restera toujours incontinente malgré ses progrès de motricité. Aujourd’hui, elle se déplace beaucoup mieux. Elle a, ce qu’on appelle, des réflexes moteurs. Les mouvements ne sont pas liés au cerveau mais il y a des mouvements.
C’est une chienne qui reste pleine de vie, nous avons d’ailleurs pu l’emmener avec nous en canoë pendant nos vacances ! Nous avons investi dans un gilet de sauvetage et nous allons bientôt acheter un chariot pour les longues balades.