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Le chagrin s’atténue et les souvenirs restent

Aujourd’hui, j’ai décidé de publier un article un peu moins gai que d’habitude. J’ai longtemps hésité à le publier, au départ c’était trop tôt puis je me suis dit qu’il était temps d’en parler un peu plus. Il y a trois mois de cela, mon chinchilla Tagada nous quittait.

Quand un animal nous quitte…

Son départ a été brutal. Il avait une malocclusion dentaire, nous lui avons fait limer les dents. Je m’étais préparée à le perdre pendant cette opération sauf que cette opération s’est très bien passée. Mon petit loulou avait la forme, j’ai pu le récupérer deux jours après. Au programme : gavage et anti-douleurs ainsi qu’un rendez-vous une semaine après pour un suivi et revoir les doses des médicaments. Il nous a quitté avant ce rendez-vous, la veille pour être précise.

Tagada allait bien, il se laissait gaver, il courait dans sa cage. La veille de son rendez-vous je l’ai trouvé complétement amorphe dans sa cage. Le temps de l’emmener chez le vétérinaire en urgence, à 1 h de route, il nous a quitté, il m’a quitté alors qu’il était dans mes bras.

Faire le deuil…

Sa perte a été très difficile, elle l’est toujours. Le plus difficile c’est d’avoir eu l’espoir, il allait tellement bien, il s’était tellement bien remis. Je me suis pris une grosse claque dans la figure.

Tagada a été ma première boule de poils, je l’ai adopté quand j’étais à la fac, il m’a suivi pendant quasiment neuf ans, il les aurait fêté le 25 mars dernier. La première nuit a été difficile, je l’entendais boire dans son biberon, je l’entendais sauter dans sa cage. Je vous avoue que cette sensation de l’entendre m’arrive encore de temps en temps.

Neuf ans d’amour, neuf ans de vie commune.

Gérer la perte d’un animal est extrêmement difficile. Les premiers jours sont horribles, les premières semaines douloureuses. Puis, ça s’atténue, on y pense toujours mais on pleure moins, on peut à nouveau regarder des photos ou des vidéos sans s’effondrer.

Je remercie les personnes qui ont compris ma douleur. J’ai eu quelques remarques, de la part de mon entourage proche, qui m’ont agacé :  » Tu peux aller en racheter un, ça le remplacera « ,  » Tu vas en reprendre un et ça ira mieux « . Non, non, et non : un animal ne peut pas être remplacé, c’est un être vivant unique. J’ai perdu mon Tagada et si j’adopte un autre chinchilla ça sera pour découvrir un nouveau compagnon et pas essayer de retrouver celui que j’ai perdu. Aujourd’hui je ne compte pas reprendre de chichi, peut être qu’un jour l’envie sera à nouveau là mais pour le moment j’en doute.

Cet article est un hommage, car ce blog est aussi un lieu de réconfort pour moi et écrire tout ça m’a fait du bien. Il est toujours là, dans mes pensées.

♥  Pour mon petit loulou qui doit manger pleins de racines de pissenlit au paradis des chichis
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