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Terminus Elicius de Karine Giebel

Cela faisait un moment que je n’avais pas ouvert un livre. La dernière fois c’était Le marchand de sable de Lars Kepler, je ne sais pas si ça vous arrive mais quand je lis un livre qui me remue j’ai toujours du mal à replonger dans un autre roman, c’est ce qui m’est arrivé avec ce livre, je l’ai adoré mais il m’a fait psychoter, quelle idée de lire des thrillers ! J’ai donc laissé ma pile à lire tranquille et j’ai laissé le temps faire. Je participe au club de lecture de Mango & Salt et plusieurs fois un nom d’auteur est revenu : Karine Giebel, très connue pour ses polars psychotiques. Parfait pour me remettre dans le bain ! Oui, oui je suis un peu tarée. Un petit tour à Cultura, et je suis sortie avec deux de ses romans : Terminus Elicius et Meurtres pour Rédemption. Aujourd’hui, je vais vous parler de Terminus Elicius que j’ai lu en deux jours, quand je vous dis que je coûte cher en bouquin, c’est pas pour rien…

 

La quatrième de couverture :

Toujours le même trajet. Istres-Marseille. Marseille-Istres. Sa mère, son travail. La vie de Jeanne est en transit. Elle la contemple en passager. Une lettre suffira à faire dérailler ce train-train morose :  » Vous êtes si belle, Jeanne.  » Glissée entre deux banquettes, elle l’attendait. Une déclaration. D’amour. De guerre. Car l’homme de ses rêves est un monstre, un tueur sans pitié. Elle sera sa confidente, son épaule. Il sera son âme sœur, son dilemme. Le terminus de ses cauchemars…

 

J’ai beaucoup aimé le personnage de Jeanne, Jeanne n’est pas une femme forte non, Jeanne ne se trouve pas jolie, elle ne se maquille pas, ne se met pas en avant, se sous-estime et se dévalorise. C’est le genre de personne qui subit des moqueries de la part de ses camarades ou de ses collègues. J’ai pris en affection Jeanne car je ne pensais pas tomber sur une héroïne comme ça, généralement les héroïnes de polar sont des femmes fortes, et là j’ai trouvé ça agréable de tomber sur quelqu’un qui n’a pas forcément confiance en soi, une personne « normale », si je peux dire normale car Jeanne a quand même des sacrés problèmes psychologiques…

La correspondance avec le tueur se fait très rapidement et d’emblée Jeanne sait qu’elle a affaire au tueur. Pas de suspens, sauf le fait de savoir QUI il est. En lisant leur correspondance, on peut comprendre que Jeanne tombe amoureuse de lui, mais on sent le tiraillement entre aimer un homme et aimer un meurtrier.

Ce roman est très court, 256 pages mais je l’ai beaucoup aimé, je vous le conseille. Terminus Elicius a obtenu le prix du polar marseillais 2005.

Il existe en format poche à 6€95.

 

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